Nouveau rapport des forces dans la zone arabo-persique (Alain de Dainville)

L’amiral (2S) de Dainville est un fidèle lecteur. Il a posté l’autre jour un commentaire sous un de nos articles : nous lui avons logiquement demandé de rédiger un article qui reprenne ses vues : le voici. Première conclusion : n’hésitez pas à mettre des commentaires sous nos articles, nous savons saisir la balle au bon. Mais en attendant, merci à vous, amiral, pour ce texte passionnant. LV

Le prince héritier saoudien en voyage en avril 2018 aux États-Unis, -pays où il serait mal accueilli aujourd’hui-, identifiait ses préoccupations régionales sous la forme d’un « triangle du mal », composé du régime iranien qui veut répandre son idéologie extrémiste, le chiisme radical, ensuite de la Fraternité musulmane, autre organisation extrémiste qui veut utiliser le système démocratique pour gouverner les États et répandre insidieusement le «califat», et enfin des mouvements terroristes d’Al-Qaïda et de «l’État islamique» qui veulent dominer les Musulmans et le monde.

 Crédit photo

Cette figure géométrique est une bonne introduction aux rapports de force dans la région.

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La Vigie n° 162 : Regarder la mort en face | Voisinages de la France | Lorgnette : Biden et le Moyen-Orient

Lettre de La Vigie datée du 3 mars 2021

Delacroix, Bataille de Nancy, 1834, Musée des Beaux-arts de Nancy, source

Regarder la mort en face

La doctrine de la guerre juste a été élaborée en Europe médiévale pour réguler l’usage de la violence légitime d’un État. Mais qui porte alors le fardeau moral de la faute, car « tu ne tueras point » ? Et jusqu’où notre société est prête à accepter des pertes, notamment civiles, maintenant que la guerre est sur notre sol (attentats djihadistes) et à l’heure de la « guerre contre le coronavirus »?

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Voisinages de la France

Les voisinages de la France dessinent une stratégie qui manque encore de cohérence : si la position envers les États-Unis est affirmée, les autres Amériques sont négligées; le Nord est impensé, l’Est centré sur une vision européenne sans grandes marges de manœuvre. Quant au Sud, notre posture est aujourd’hui très décousue. Plus loin, dans nos outremers, notre dispositif devrait nous permettre de promouvoir une stratégie de l’Indo-Pacifique originale et distincte de celle de nos alliés.

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Lorgnette : Biden et le Moyen-Orient

Le nouveau gouvernement américain a pris de premières décisions en ce qui concerne le Moyen-Orient. Ainsi, J. Biden a déclaré vouloir reprendre le traité avec l’Iran (JCPOA) en voulant y ajouter la question des missiles balistiques. L’Iran, à la veille de nouvelles élections, n’a pas fermé la porte mais reste ferme sur un strict retour au texte signé en 2015. Au moins les discussions reprennent-elles. Sans faiblesse cependant : en Syrie, des frappes ont été décidées contre les milices chiites syriennes, après l’attaque d’une base américaine à Erbil (Irak).

Simultanément, une défiance a été affichée envers l’Arabie Séoudite. Washington a rouvert une enquête sur l’assassinat de J. Khashoggi (qui laisse entrevoir la responsabilité directe de MBS) et a déclaré baisser son soutien dans la guerre au Yémen.

Cela témoigne-t-il d’un nouveau cours ? Indubitablement s’agissant de l’Iran même s’il s’agit de conserver une posture de force. Pour le reste de la région, ces premières décisions laissent entrevoir une position plus mesurée et équilibrée, aussi bien envers la Syrie et l’Irak qu’envers les États du Golfe. Israël est pour l’instant laissé un peu de côté, comme s’il n’était plus la priorité.

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Crédit photo : jean louis mazieres on Visualhunt / CC BY-NC-SA

La Vigie n° 156 : Mourir pour Varsovie ou pour Bruxelles ? Que nous dit Erdogan ? Lorgnette : présidentielle 2022

Lettre n° 156 de La Vigie datée du 9 décembre 2020

Mourir pour Varsovie ou pour Bruxelles ?

La politique polonaise est souvent pointée du doigt et l’actualité concernant le blocage du budget européen est clairement une crise. Mais avant de juger, ne s’agirait-il pas de notre côté d’une incompréhension d’une Pologne plus rationnelle qu’il n’y paraît ?

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Que nous dit Erdoğan ?

R. Erdoğan est aujourd’hui dépeint par certains comme le principal adversaire de la France. La provocation est un art qu’il faut décoder pour ne pas tomber dans son piège. Le dirigeant turc est un habile politique qui a su se maintenir au pouvoir depuis plus de quinze ans et change désormais son assise intérieure. Cela motive une grande partie de son actuelle politique extérieure, dont le point de friction majeur se trouve en Méditerranée orientale. Bien le diagnostiquer permet d’envisager la conduite stratégique à tenir.

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Lorgnette : Présidentielle 2022

Bien évidemment, comme à chaque échéance de ce type, les élections de 2022 ne se joueront pas sur notre activité diplomatique et sur nos actions militaires extérieures. Bien évidemment, les questions sanitaires, sociales et économiques d’un côté, l’ordre public, la sécurité intérieure et le terrorisme domestique de l’autre, seront le cœur du réacteur électoral de 2022. Pour autant, faut-il considérer que tout est déjà dit par ce qui a été fait et qu’il n’y aura aucun enjeu extérieur à considérer pour l’élection à venir ?

Assurément non. Le monde change si vite aujourd’hui, de Washington à Pékin, de Moscou à Téhéran et Ankara (cf. ci-dessus), de Londres à Berlin, d’Alger à Bamako…

La Vigie se prépare à faire le point en 2021 sur les grands dossiers de la sécurité et de la défense de la France, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Elle interrogera sa posture diplomatique, en Europe, en Méditerranée et dans le monde, ses capacités militaires et ses activités opérationnelles, sa stratégie générale de présence au monde. Ces travaux permettront de nourrir les projets politiques à venir et d’éclairer le jugement des électeurs en 2022.

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Crédit photo :  U.S. Department of State

Que nous dit Erdoğan ? (LV 156)

R. Erdoğan est aujourd’hui dépeint par certains comme le principal adversaire de la France. La provocation est un art qu’il faut décoder pour ne pas tomber dans son piège. Le dirigeant turc est un habile politique qui a su se maintenir au pouvoir depuis plus de quinze ans et change désormais son assise intérieure. Cela motive une grande partie de son actuelle politique extérieure, dont le point de friction majeur se trouve en Méditerranée orientale. Bien le diagnostiquer permet d’envisager la conduite stratégique à tenir.

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La Turquie en Libye, entre intérêts économiques et calculs stratégiques (K. Abderrahim)

Le Pr Kader Abderrahim, directeur de recherche associé de La Vigie, nous livre ici son analyse de l’action turque en Libye. Merci à lui. LV

La France, se trouve dans une mauvaise posture diplomatique et stratégique en Libye. Les déclarations du président Emmanuel Macron sonnent comme un aveu d’impuissance. En dénonçant « la responsabilité criminelle de la Turquie … », le chef de l’État vise l’implication de l’armée turque en Libye et celle de milliers de miliciens syriens ou soudanais.

Source

Depuis son intervention militaire en janvier 2020, Ankara est parvenue à inverser le rapport de force au profit de son allié de Tripoli, Fayez Sarraj qui dirige le gouvernement d’union nationale (GNA), seule autorité reconnue par l’ONU. Officiellement la France reconnaît le GNA, mais elle apporte, en même temps, une aide militaire à son adversaire au pouvoir en Cyrénaïque (est de la Libye) le Maréchal Haftar. Celui-ci peut compter sur le soutien sans failles (financier et militaire), des Émirats Arabes Unis, de l’Égypte ou de l’Arabie Saoudite. Par ailleurs le maréchal Haftar peut s’appuyer sur les miliciens russes de la société privée Wagner. Continue reading « La Turquie en Libye, entre intérêts économiques et calculs stratégiques (K. Abderrahim) »

La Vigie n° 143 : MBS le dilapideur | La religion, facteur stratégique | Lorgnette : Ciel ouvert qui se ferme

Lettre de La Vigie n° 143 du 27 mai 2020

MBS, le dilapideur

Mohamed ben Salman, prince héritier d’Arabie Séoudite et de facto, maître du pays à un point inégalé depuis son grand-père, fondateur de la dynastie, exerce le pouvoir de manière autoritaire, persuadé qu’il faut réformer radicalement le pays. Les résultats ne sont guère convaincants, notamment pour sa politique étrangère calamiteuse, au point qu’il donne le sentiment d’avoir plus fragilisé son pays que préparé à l’avenir.

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La religion, facteur stratégique

Alors que certains considéraient que le fait religieux deviendrait marginal au XXIe siècle, l’importance de la religion reste primordiale dans de nombreux pays ; il s’agit donc d’un facteur stratégique à ne pas négliger.

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Lorgnette : Ciel ouvert qui se ferme

Le président Trump à récemment annoncé le retrait de son pays du traité Ciel ouvert dans six mois. Cela fait suite au retrait du traité FNI (LV 112) avec le même type d’argument (c’est la faute des Russes) et le même calcul : trouver des marges de manœuvre face aux Chinois et surtout, se désengager de tout système de maîtrise des armements. pour le président américain, il appartient au monde ancien et multilatéral qui entrave la liberté des États-Unis (cf. le retrait de l’accord nucléaire avec l’Iran, LV 95).

Pour une fois, les Européens renâclent… Onze pays, dont la France et surtout l’Allemagne, regrettent officiellement la décision américaine et déclarent rester dans le traité (comme la Russie). L’Alliance est sous tension. Les regards se tournent vers le dernier traité de limitation des armements, New Start, qui arrive à expiration en 2021. Les Américains aimeraient inclure les Chinois qui n’en voient pas l’intérêt.

Les Européens peuvent soit préserver le théâtre stratégique européen avec une négociation locale (en supposant que Moscou s’y prête et que Washington n’y fasse pas obstacle), soit suivre les Américains dans une négociation générale avec Russes et Chinois, mais où ils pèseraient peu.

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MBS le dilapideur (LV 143)

Mohamed ben Salman, prince héritier d’Arabie Séoudite et de facto, maître du pays à un point inégalé depuis son grand-père, fondateur de la dynastie, exerce le pouvoir de manière autoritaire, persuadé qu’il faut réformer radicalement le pays. Les résultats ne sont guère convaincants, notamment pour sa politique étrangère calamiteuse, au point qu’il donne le sentiment d’avoir plus fragilisé son pays que préparé à l’avenir.

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La Vigie n° 140 : Coronacrise : récession stratégique ? | Covid en Amérique : la bascule ? | Lorgnette : trêve au Yémen

Lettre de La Vigie du 15 avril 2020

Coronacrise : récession stratégique ?

Quelques pistes de réflexions et d’attente pour la France et l’Europe pour parer à une forme de récession stratégique de la planète et s’affranchir de quelques impasses probables. Le monde d’après la coronacrise reste encore indéterminé pour quelque temps.

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Covid en Amérique : la bascule

L’Amérique est désormais l’épicentre de la pandémie mondiale avec des chiffres exceptionnels qui confirment qu’elle demeure le pays de tous les extrêmes. Les conséquences politiques, économiques, militaires et diplomatiques sont d’ores et déjà nombreuses. Pourtant, cette crise accélère le tournant déjà entamé en ce XXIe siècle, celui de la sortie de la centralité américaine.

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Lorgnette : trêve au Yémen

La coronacrise précipite les événements. Par une ruse de l’histoire, voici que la pandémie qui frappe les familles royales d’Arabie Séoudite provoque à Riyad une évolution notable : celle d’arrêter les frais au Yémen.

Chacun sait que cette guerre a été ordonnée par l’impétueux Mohamed ben Salman qui croyait pouvoir résoudre facilement et par la force l’imbroglio yéménite. Ce conflit qui dure depuis 2015 a suscité l’intervention d’une coalition séoudienne. Elle n’a jamais réussi à atteindre ses objectifs, notamment celui de chasser les houthistes de leurs positions au nord du pays : le conflit a fait plus de 110.000 morts et provoqué la pire crise humanitaire du moment.

C’est pourquoi le Royaume a offert un cessez-le-feu la semaine dernière, rejeté par les houthis qui n’ont jamais cru aux offres séoudiennes et qui sont en passe de reprendre la province de Marib. Ils sont en position de force et de facto, l’Arabie constate qu’elle a perdu la guerre. L’enjeu est de savoir comment solder les comptes et gérer les relations avec l’Iran. Mais un premier cas de Covid 19 au Yémen risque d’accélérer les choses et de pousser les Séoudiens à se retirer unilatéralement.

JOCV

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La Vigie n° 139 : Face au virus : leçons d’Asie | Vocabulaire stratégique oublié | Lorgnette : Retirer les forces

Lettre de La Vigie du 1er avril 2020

Face au virus : premières leçons d’Asie (LV 139)

Deux semaines après le confinement de l’ensemble de la population française, beaucoup de choses ont été dites sur les dispositions adoptées dans certains pays d’Asie pour endiguer l’épidémie due au Covid-19. Si les succès rencontrés par Singapour, Hong Kong, Taïwan, la Corée du Sud ou encore le Japon pour faire face à la première vague de l’épidémie sont indéniables, ils relèvent d’un état de préparation élevé des administrations, des forces de réaction et des populations à la gestion d’une crise probable aux conséquences potentiellement sévères. La vitesse fulgurante à laquelle s’est diffusée cette pandémie, des informations lacunaires en provenance de Chine ainsi qu’une coopération internationale entravée n’ont pas laissé d’autre choix à la plupart des pays européens que le confinement. Ces premières leçons d’Asie devront être rapidement apprises par tous, individuellement et collectivement, pour éviter qu’une telle surprise stratégique ne se reproduise dans le monde nouveau à construire dès le jour d’après.

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Vocabulaire stratégique oublié (LV 139)

La crise sanitaire à laquelle nous faisons face nous rappelle un certain nombre de termes oubliés ou négligés du vocabulaire stratégique : surprise stratégique, signaux faibles, stratégie des moyens, défensive et innovation, liberté de mouvement, résilience… certains perdent leur intérêt, d’autres regagnent une importance qu’il n’aurait pas fallu cesser de leur accorder.

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Lorgnette : Retirer les forces

Le coronavirus a bon dos. Ou il peut être très utile. Ainsi, l’Irak a décidé de mesures très strictes de limitation des frontières. Les Américains en ont profité pour redéployer leur dispositif, en fait pour abandonner deux des trois bases qu’ils avaient au nord et à l’ouest du pays. Que cette décision intervienne alors que les milices chiites avaient relancé leur campagne de harcèlement contre les troupes américaines, à la suite (billet) de l’assassinat du général Souleimani est bien sûr tout à fait fortuit.

Sans surprise, beaucoup ont suivi la décision américaine : Britanniques et Tchèques ont annoncé leur décision d’arrêter la mission de formation. La France également, démontant donc le volet irakien de l’opération Chammal, mais aussi (discrètement), le détachement de forces spéciales qui opérait en Syrie. Officiellement, elle s’inquiète bien sûr du renforcement de l’État Islamique dans la région. Mais elle est en fait très contente de trouver une porte de sortie opportune, puisque les objectifs de cette mission n’étaient plus très clairs. Surtout, cela permet d’alléger le dispositif et de renforcer les moyens militaires en France. Il faut réapprendre à terminer une opération.

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Après la disparition du général Souleimani

L’assassinat, dans la nuit de vendredi, du général Souleimani par une frappe de drones américains a suscité beaucoup d’effroi et de commentaires, certains y voyant même le début de la troisième guerre mondiale. Cela est probablement excessif mais l’événement est à replacer dans une perspective plus large.

Source

1/ L’année 2019 fut en effet chaude du point de vue des relations américano-iraniennes. Rappelons qu’à la suite de la sortie des États-Unis de l’accord nucléaire (dit JCPOA), Washington n’avait cessé de choisir une stratégie de la tension, du rapport de forces et de l’escalade. Ce furent des sanctions, des menaces nombreuses, des frappes de drones… qui n’eurent finalement pas beaucoup d’effet, en apparence du moins. Continue reading « Après la disparition du général Souleimani »