Le Moyen-Orient a longtemps été polarisé autour de la question palestinienne, puis de la question djihadiste. Désormais, nous sommes dans une nouvelle phase, initiée dès avant l’arrivée de D. Trump au pouvoir. Que ce soit en Turquie, en Syrie et même en Arabie Séoudite, les politiques évoluent et l’on peut imaginer une région moins conflictuelle que ces dernières années.
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L’USS Ross tire un missile d’attaque terrestre tomahawk le 7 avril 2017.
Bombarder. Intimider
Quels sont les facteurs qui ont prévalu dans la décision d’intervention française contre des sites syriens? Comment se lit la précipitation de la frappe de missiles? Pourquoi l’avoir voulu limitée et sans effet militaire? Quelles indications ces choix donnent-ils sur les buts poursuivis? L’intimidation militaire est-elle encore possible aujourd’hui? Autant de questions légitimes pour l’analyste.
Démonstration de faiblesse
Outre l’analyse stratégique, les frappes en Syrie nécessitent un décryptage géopolitique. Etats-Unis, France et Royaume-Uni (FRUKUS) visaient au fond deux objectifs : restaurer leur crédibilité, et retrouver une position leur permettant de peser sur les négociations à venir, en coulisse. Ceci explique la disproportion entre le tintamarre médiatique et la faible démonstration des frappes. Tout fut conçu pour faire semblant et viser d’autres objectifs que ceux qui furent si bruyamment affichés
Lorgnette : Aguerrissement
JDOK
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