LV 124 : Du bon pied | Une belle séquence diplomatique | Lorgnette : acheter le Groenland

Lettre de La Vigie du 4 septembre 2019

Du bon pied

Repartir du bon pied en matière de sécurité après un été lourd de tensions, c’est pour la France accorder une vive attention à la sécurité publique. C’est ensuite chercher à réaménager l’espace stratégique de son voisinage géopolitique. C’est enfin se dégager des pièges que tend de façon inconsidérée une administration américaine qui souffle le chaud et le froid et déstabilise la gouvernance mondiale. Notons que de façon pragmatique, des avancées attendues sont aujourd’hui en cours de développement.

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Une belle séquence diplomatique

Les sommets de chefs d’État servent souvent à peu de choses, sinon la mise en scène de l’entente supposée des dirigeants. C’est encore plus vrai des G7, habituellement. Pourtant, la fin d’été a vu une belle séquence diplomatique animée par le président Macron, qui a réussi à susciter une ouverture sur le dossier iranien et un accord sur la taxation des GAFA. Cela fut suivi par un discours aux ambassadeurs qui signale un changement de ligne et assurément un pragmatisme qui nous semble de bonne méthode

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Lorgnette : Acheter le Groenland

La proposition estivale de Donald Trump d’acheter le Groenland a suscité l’éternel flot de sarcasmes et provoqué une crise diplomatique avec le Danemark, qui demeure souverain sur l’île. Rappelons que l’idée n’est pas si absurde qu’il y paraît (les États-Unis ont déjà acheté Louisiane et Alaska et formulé deux propositions d’achat du Groenland par le passé), que l’Amérique y dispose de la base de Thulé, que l’intérêt géostratégique d’hier face à l’URSS est aujourd’hui renouvelé avec l’intérêt accru porté à l’Arctique, notamment par la Chine. Notons enfin que géologiquement, l’île est plus américaine qu’européenne.

Il reste que le Danemark demeure souverain, qu’il y a un statut d’autonomie (tout comme aux Féroé dont les récentes élections ont mis en avant les indépendantistes) et que cela pose la question de toutes ces îles du nord (Groenland, Féroé, Spitzberg/Svalbard) mais aussi, de la place que pourrait avoir l’Europe (non l’UE, compte-tenu de la non-appartenance de la Norvège) sur ces questions polaires. Autrement dit, au lieu de ricaner, s’y intéresser sérieusement. La France a paraît-il un ambassadeur pour les pôles : on ne l’a pas entendu sur le sujet.

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Crédit photo :La Moncloa - Gobierno de España on Visual hunt / CC BY-NC-ND

Belle séquence diplomatique (LV 124)

Les sommets de chefs d’État servent souvent à peu de choses, sinon la mise en scène de l’entente supposée des dirigeants. C’est encore plus vrai des G7, habituellement. Pourtant, la fin d’été a vu une belle séquence diplomatique animée par le président Macron, qui a réussi à susciter une ouverture sur le dossier iranien et un accord sur la taxation des GAFA. Cela fut suivi par un discours aux ambassadeurs qui signale un changement de ligne et assurément un pragmatisme qui nous semble de bonne méthode

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La Vigie 100 : Cercle vicieux stratégique – La fin de l’atlantisme – Lorgnette : Conférence des ambassadeurs – Lectures de rentrée

Lettre La Vigie n°100 – 12 septembre 2018 Abonné? lisez directement la lettre en cliquant sur ce lien!

Lettre n° 100,  La Vigie du  12 septembre 2018 : pour ce numéro 100 qui marque le début de notre cinquième année, un numéro plus fourni que d’habitude.

Un nouveau cercle vicieux stratégique

En disqualifiant la guerre classique on a facilité le terrorisme stratégique ; en déclassant les Nations et les Etats, on a délégué la gouvernance du monde aux forces transversales. Ces deux cercles vicieux en se combinant ont créé une confusion générale contre laquelle il faut lutter, notamment en France par une grande stratégie articulée sur le retour à la paix civile à l’intérieur et à une nouvelle ambition de voisinage régional à l’extérieur. Telle est la thèse de ce numéro 100.

 

La fin de l’atlantisme

Il faut constater la fin de l’atlantisme, visible aussi bien au dernier sommet du G7 qu’à celui de l’OTAN. Ce projet, né au cours de la Seconde Guerre mondiale, plus proche de ce que certains appellent « l’Occident », réunit les deux rives de l’Atlantique sur une domination économique, militaire et morale. Or, ces trois facteurs disparaissent simultanément : D. Trump est plus un révélateur qu’un déclencheur de ce mouvement qui vient de loin. Le déclin semble irréversible mais beaucoup de conservateurs croient pourvoir le contrecarrer plutôt que de bâtir de nouvelles formes stratégiques.

 

Lorgnette : Le conférence des ambassadeurs

Lectures de rentrée : pour la rentrée, La Vigie vous propose une sélection d’ouvrages qu’elle a lus et qui méritent le détour : de quoi alimenter votre bibliothèque stratégique… Bonne lecture

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Photo crédit :  European External Action Service - EEAS on Visualhunt.com / CC BY-NC-ND

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