Ce mois de décembre voit crépiter plusieurs affrontements cyber de haute intensité : qu’il s’agisse de sabotage, de subversion ou d’espionnage, les puissances s’affrontent dans l’espace numérique, à un degré rarement connu. Le cyberespace est bien en conflictualité permanente, mais sous le seuil. Pour autant, d’autres affrontements surgissent, cette fois-ci entre États et puissances privées du numérique : que ce soit aux États-Unis ou dans l’Union européenne, des initiatives juridiques visent à mettre au pas ces nouveaux opérateurs aux moyens démesurés et aux ambitions inconnues.
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Repartir du bon pied en matière de sécurité après un été lourd de tensions, c’est pour la France accorder une vive attention à la sécurité publique. C’est ensuite chercher à réaménager l’espace stratégique de son voisinage géopolitique. C’est enfin se dégager des pièges que tend de façon inconsidérée une administration américaine qui souffle le chaud et le froid et déstabilise la gouvernance mondiale. Notons que de façon pragmatique, des avancées attendues sont aujourd’hui en cours de développement.
Les sommets de chefs d’État servent souvent à peu de choses, sinon la mise en scène de l’entente supposée des dirigeants. C’est encore plus vrai des G7, habituellement. Pourtant, la fin d’été a vu une belle séquence diplomatique animée par le président Macron, qui a réussi à susciter une ouverture sur le dossier iranien et un accord sur la taxation des GAFA. Cela fut suivi par un discours aux ambassadeurs qui signale un changement de ligne et assurément un pragmatisme qui nous semble de bonne méthode
La proposition estivale de Donald Trump d’acheter le Groenland a suscité l’éternel flot de sarcasmes et provoqué une crise diplomatique avec le Danemark, qui demeure souverain sur l’île. Rappelons que l’idée n’est pas si absurde qu’il y paraît (les États-Unis ont déjà acheté Louisiane et Alaska et formulé deux propositions d’achat du Groenland par le passé), que l’Amérique y dispose de la base de Thulé, que l’intérêt géostratégique d’hier face à l’URSS est aujourd’hui renouvelé avec l’intérêt accru porté à l’Arctique, notamment par la Chine. Notons enfin que géologiquement, l’île est plus américaine qu’européenne.
Il reste que le Danemark demeure souverain, qu’il y a un statut d’autonomie (tout comme aux Féroé dont les récentes élections ont mis en avant les indépendantistes) et que cela pose la question de toutes ces îles du nord (Groenland, Féroé, Spitzberg/Svalbard) mais aussi, de la place que pourrait avoir l’Europe (non l’UE, compte-tenu de la non-appartenance de la Norvège) sur ces questions polaires. Autrement dit, au lieu de ricaner, s’y intéresser sérieusement. La France a paraît-il un ambassadeur pour les pôles : on ne l’a pas entendu sur le sujet.
JDOK
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Les sommets de chefs d’État servent souvent à peu de choses, sinon la mise en scène de l’entente supposée des dirigeants. C’est encore plus vrai des G7, habituellement. Pourtant, la fin d’été a vu une belle séquence diplomatique animée par le président Macron, qui a réussi à susciter une ouverture sur le dossier iranien et un accord sur la taxation des GAFA. Cela fut suivi par un discours aux ambassadeurs qui signale un changement de ligne et assurément un pragmatisme qui nous semble de bonne méthode
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