La Vigie n° 206 : De retour de Singapour | Haute intensité : prendre de la hauteur | Lorgnette : Le pont de Kertch

Lettre de La Vigie du 7 décembre 2022

De retour de Singapour

De retour d’un séjour à Singapour, le stratégiste reste sidéré de ce qu’il a vu : voici au fond la capitale de la mondialisation, réussissant à réunir physiquement et culturellement l’Est et l’Ouest qui, selon Kipling, « jamais ne se rencontreront ». Et pourtant, Singapour démontre le contraire…

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Haute intensité : prendre de la hauteur

Le discours ambiant, surtout depuis la nouvelle phase de la guerre russo-ukrainienne enclenchée le 24 février 2022, insiste sur le besoin des forces armées françaises à se préparer à être engagées dans un scénario de guerre de » haute intensité « . Tout en laissant le soin au pouvoir politique la décision de modifier le contrat opérationnel de nos armées expéditionnaires, prêtons-nous à l’exercice : en nous inspirant de ce que nous pouvons observer en Ukraine, quelles sont les leçons que nous devons (ré)apprendre pour être capables de livrer de tels combats ?

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Lorgnette : Le pont de Kertch

Dans la nuit du 7 au 8 octobre dernier, les Ukrainiens parvenaient, à la surprise générale, à frapper le pont de Kertch, vraisemblablement à l’aide d’un drone naval. Ils portaient non seulement un coup sérieux à la logistique russe mais ils s’en prenaient également délibérément à l’un des symboles du rattachement de la Crimée à la Russie.

Le 5 décembre, soit à peine deux mois après, Vladimir Poutine s’est rendu sur ce pont qu’il avait lui-même inauguré le 15 mai 2018.

Cette visite à laquelle peu de monde s’attendait est riche d’enseignements. Si Poutine se déplace en personne sur ce pont et en revient sans problème, c’est qu’il est en suffisamment bonne santé pour le faire, qu’il ne craint pas de s’absenter des lieux de pouvoir malgré les conspirateurs, qu’il parvient à se déplacer sans que le renseignement étranger ne l’anticipe, que le génie russe travaille d’arrache-pied et qu’il n’est pas question, malgré le retrait de Kherson, d’abandonner la Crimée.

Simultanément, les Ukrainiens réussissaient à frapper deux bases stratégiques à 800 km à l’intérieur de la Russie. Les enchères politiques augmentent de part et d’autre.

Cette guerre est loin d’être terminée.

JOCVP

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LV 206 : Haute intensité : prendre de la hauteur

Le discours ambiant, surtout depuis la nouvelle phase de la guerre russo-ukrainienne enclenchée le 24 février 2022, insiste sur le besoin des forces armées françaises à se préparer à être engagées dans un scénario de guerre de  » haute intensité « . Tout en laissant le soin au pouvoir politique la décision de modifier le contrat opérationnel de nos armées expéditionnaires, prêtons-nous à l’exercice : en nous inspirant de ce que nous pouvons observer en Ukraine, quelles sont les leçons que nous devons (ré)apprendre pour être capables de livrer de tels combats ?

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La Vigie 167 : Les fronts sécuritaires français | La Haute intensité | Lorgnette : Abandon afghan

Lettre de La Vigie datée du 12 mai 2021

Les fronts sécuritaires français

De tous les fronts dans lesquels la France est engagée en cette période de pandémie persistance, l’un fait exception, celui de la sécurité intérieure. Fatalité, défi, transition ou menace ? Des militaires s’en inquiètent et le disent. La Vigie qui s’est régulièrement saisie de cette question se souvient. Si le pays se rassemble pour faire face collectivement, alors le ciblage avéré de la France par l’islamisme sera mis en échec sans que les forces armées aient à intervenir pour garantir l’ordre public.

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La haute intensité

Les chefs d’état-major parlent désormais de guerre de haute intensité à laquelle il faudrait se préparer à nouveau. Pourtant, celle-ci paraît peu probable, aussi bien pour des raisons stratégiques que géopolitiques. Les chefs militaires le savent parfaitement mais insistent malgré tout, pour des raisons certes valables mais indirectes. Il reste que d’autres champs, sous le seuil, méritent une très grande attention. Il ne faudrait pas que la haute intensité les fasse oublier.

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Lorgnette : Abandon afghan

La décision du président Biden de retirer les troupes américaines d’Afghanistan est logique. Elle avait tenté B. Obama comme D. Trump : prendre ses pertes, constater qu’on n’a pas rempli la mission et que les objectifs poursuivis depuis vingt ans ne sont pas atteints. Souvenez-vous, lors de la conférence de Bonn en 2001, la communauté internationale s’engageait à accompagner l’Afghanistan dans une transition démocratique vers la prospérité. Si des progrès en éducation et même en économie ont été réalisés, constatons que les taliban ont gagné, grâce au soutien du Pakistan voisin, devenu le véritable parrain islamiste de la région, avec le soutien de la Chine.

Quel avenir dès lors ? L’actuel gouvernement afghan a du souci à se faire car il sera probablement chassé assez vite. Les autres voisins tenteront de préserver le désordre : au nord (pays d’Asie centrale et au-delà Russie), à l’ouest (Iran) et au sud (Inde). Mais il est probable que le pays redeviendra un épicentre du djihadisme international, abandonné aux « barbares ». Le parrain pakistanais et le grand frère chinois seront-ils assez forts pour contrôler Kaboul ? Rien n’est moins sûr.

JOCV

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La haute intensité (LV 167)

Les chefs d’état-major parlent désormais de guerre de haute intensité à laquelle il faudrait se préparer à nouveau. Pourtant, celle-ci paraît peu probable, aussi bien pour des raisons stratégiques que géopolitiques. Les chefs militaires le savent parfaitement mais insistent malgré tout, pour des raisons certes valables mais indirectes. Il reste que d’autres champs, sous le seuil, méritent une très grande attention. Il ne faudrait pas que la haute intensité les fasse oublier.

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Nouvelles stratégies militaires (LV 134)

La stratégie militaire doit articuler aussi bien la stratégie nucléaire que la réponse aux adversaires asymétriques. Sans s’attarder aux concepts à la mode (Guerre hybride, A2/AD), constatons le retour à des préoccupations de guerre de haute intensité, que l’on avait oubliées. L’opposition entre pairs ou quasi-pairs revient à l’ordre du jour, sans obérer pour autant les autres priorités. 2020 constitue une opportunité pour réfléchir calmement avant l’agitation de la prochaine campagne présidentielle et de la LPM qui suivra.

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