LV 240 : L’Inde au barycentre des jeux de puissance | Economie de guerre | Lorgnette : Junte à la peine

Lettre de La Vigie du 17 avril 2024

L’Inde au barycentre des jeux de puissance

Les évolutions du contexte stratégique, marquées par une importance croissante de l’Indopacifique, tendent à rendre à l’océan Indien une place centrale. L’Inde, seule puissance crédible de la région, en profite pour se positionner au barycentre du jeu des puissances, entre non-alignement et multi-alignement.

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Économie de guerre

L’économie de guerre est revenue dans le discours public à la faveur de la guerre d’Ukraine. Pourtant, ce concept appartient à des circonstances historiques (le XXe siècle) fort éloignées de la situation actuelle du pays. Dès lors, pourquoi les autorités usent-elles de cette expression ?

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Lorgnette : Junte à la peine

La junte birmane ne cesse d’essuyer des revers. Les insurgés Karen, ralliés au NUG (gouvernement d’unité nationale), viennent ainsi de prendre la ville de Myawaddy, plus important point de passage vers la Thaïlande. Depuis l’offensive lancée en octobre dernier, les opposants à la junte accumulent les succès. Si la junte conserve la maîtrise du ciel (grâce à l’appui russe), ses troupes au sol sont friables. Les défections se multiplient au point que la junte a décidé en février de recourir à la conscription, ce qui a aggravé les fuites de population. On estime ainsi que depuis trois ans et la fin du printemps démocratique birman, la population de 54 Mh compte près de 100.000 réfugiés et 1,6 M de déplacés.

Est-ce la fin ? Il est tôt pour le dire car pour l’instant, ce sont surtout les marges du pays qui sont prises par la rébellion, non le cœur du pays à l’ethnie birmane qui reste globalement sous le contrôle du régime. Celui-ci a peu de soutien mais beaucoup de ses voisins craignent, sans le dire, un chaos birman. La Chine, officiellement silencieuse (principe de non-ingérence), voit ainsi avec déplaisir l’alliance birmane péricliter : elle visait en effet développer un accès direct au golfe du Bengale.

JOVPN

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Economie de guerre (LV 240)

L’économie de guerre est revenue dans le discours public à la faveur de la guerre d’Ukraine. Pourtant, ce concept appartient à des circonstances historiques (le XXe siècle) fort éloignées de la situation actuelle du pays. Dès lors, pourquoi les autorités usent-elles de cette expression ?

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La Vigie n° 210 : IL n’y a pas d’arme magique | L’arrière tiendra-t-il ? | Lorgnette : processus de paix

Lettre de La Vigie du 1er février 2023

Il n’y a pas d’arme magique

La récente décision des Européens et Américains de fournir des chars à l’Ukraine se voulait une manifestation d’unité en faveur de Kiev. Les difficultés à y arriver, le soulagement qui en a résulté, montrent au contraire que le sujet reste friable. Il repose surtout sur une illusion : que des armes seules peuvent changer le cours de la guerre, que ce soit par leur qualité ou leur quantité. Au-delà, une inquiétude point subrepticement : s’agit-il encore de gagner ou désormais de ne pas perdre ?

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L’arrière tiendra-t-il ?

Si la fortune des armes décide principalement du sort d’une guerre, il est indispensable de se soucier également de l’arrière : si les combattants développent une certaine et indispensable auto-suffisance, cette dernière est le résultat des efforts consentis par l’arrière. La guerre en Ukraine nous montre cependant que la notion d’arrière n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire, et que l’arrière peut également avoir une certaine profondeur géographique.

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Lorgnette : Processus de paix israélo-palestinien

Les récents événements en Palestine ont remis, une fois encore, la question palestinienne au cœur de l’actualité. S’il est probable que chacun fera tout pour l’ignorer, observons cependant qu’elle perdure car on n’y a pas trouvé de solution. Les accords d’Abraham promus par D. Trump faisaient explicitement l’impasse sur elle, organisant une paix entre Israël et certains pays arabes tout en s’accordant à passer sous silence la question palestinienne. Sans revenir sur l’élément déclencheur des incidents de cette semaine, observons que la tiédeur des réactions internationales se justifie par l’hypothèse qu’il y a un processus de paix qui suit son cours. C’est à l’évidence faux.

Il faut ainsi rappeler qu’il ne s’agit pas (malgré l’utilisation par certains du mot terrorisme assimilé à djihadisme) d’une question religieuse mais d’une question de libération nationale – et donc de la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes – et de contrôle politique d’une population et de territoires par un occupant. C’est l’objectif initial du processus de paix. Qu’il ne fonctionne évidemment pas signifie qu’il n’y a pas la paix. Mais qui en tire les conclusions ? L’UE détourne les yeux, elle si prompte à agiter les valeurs. Elle signe ici son hypocrisie et perd ainsi son crédit.

JOCVP

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Il n’y a pas d’arme magique (LV 210)

La récente décision des Européens et Américains de fournir des chars à l’Ukraine se voulait une manifestation d’unité en faveur de Kiev. Les difficultés à y arriver, le soulagement qui en a résulté, montrent au contraire que le sujet reste friable. Il repose surtout sur une illusion : que des armes seules peuvent changer le cours de la guerre, que ce soit par leur qualité ou leur quantité. Au-delà, une inquiétude point subrepticement : s’agit-il encore de gagner ou désormais de ne pas perdre ?

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LV 209 : Économie de guerre, économie de la guerre

L’économie joue un rôle important dans la guerre : depuis la constitution d’une base industrielle de défense jusqu’à l’imposition de sanctions, depuis la mobilisation du pays dans un contexte de guerre totale jusqu’à l’identification de cibles économiques, la guerre entraîne à la fois une économie de guerre et une économie dans la guerre.

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