L’élection présidentielle américaine a tenu en haleine les médias du monde entier. Beaucoup à cette occasion ont décrié la démocratie américaine. Pourtant, d’autres élections récentes (Biélorussie, Côte d’Ivoire) ont montré des processus guère convaincants. A y regarder de près, l’élection américaine témoigne d’une belle vitalité démocratique, même si politiquement (mais c’est une autre affaire) la crise de transition risque de perdurer.
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La Côte d’Ivoire est sortie des radars de l’actualité française. Pourtant, la crise y fut très longtemps présente dans les préoccupations françaises, tout au long des années 2000. Depuis, on s’en désintéresse : signe d’une sortie de crise réussie ou zone grise mise à l’écart tant qu’elle ne fait pas de bruit ? Martine Cuttier, docteur en histoire et enseignante en master à l’université de Toulouse 3, nous en dit plus : merci à elle. JDOK
Membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, détentrice du droit de veto, la France continue à s’occuper des affaires du monde en proposant des options de sortie de crise. Elle reste active dans sa zone traditionnelle d’influence sub-saharienne, où elle intervient en premier une fois obtenue la caution de la communauté internationale par une résolution du Conseil et constitué ensuite une coalition.
Dans le cas de la Côte d’Ivoire qui a traversé une décennie de crise politique, quelle méthode de sortie de crise fut proposée, comment fut elle appliquée et quelles en sont les limites ?
Cette contribution s’appuie sur une communication récente du général de corps d’armée (2S) Bruno Clément-Bollée pour la revue Res Militaris[1]dans laquelle il propose une démarche de sortie de crise, fruit d’expériences empiriquement menées au gré de sa carrière en Afrique. Elle n’est pas une doctrine officielle.
La Côte d’Ivoire a récemment connu une mutinerie à Bouaké. Près de 15 ans après le début de la guerre civile, cet événement n’est-il qu’un incident dans la normalisation conduite par A. Ouatarra, ou est-ce un signe annonciateur de quelque chose de plus grave ? J. M. Lavoizard, notre correspondant, nous donne son éclairage. Merci à lui. La Vigie