La Vigie n° 116 : Bien commun et défense | La révélation Notre-Dame | Lorgnette : Trump et Mueller

Lettre de La Vigie (24 avril 2019)

Bien commun et défense

Comment définir et défendre le bien commun pour la France dans l’émotion actuelle? On le supposera fruit d’un inacceptable commun et d’un désirable partagé. On s’inquiètera d’une distorsion larvée entre une population mobilisée dont les Gilets jaunes ont exprimé les frustrations et une élite politique qui veut valoriser à sa façon la France dans la mondialisation.

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La révélation Notre-Dame

L’incendie de Notre-Dame a immédiatement fait cesser toutes les conversations. Subitement, une “émotion patrimoniale” s’est manifestée, émotion collective et d’abord française face à un patrimoine touché. Bien public au-delà de toute valeur, la cathédrale mutilée a touché l’âme des Français car Notre-Dame réunissait les contraires, sacré religieux et sacré national à la fois. Certaines réactions officielles sont immédiatement apparues décalées, alors pourtant que l’élan international de compassion rappelait que le monde attend toujours quelque chose d’exceptionnel de la France. Cette attente de France est désormais trop souvent déçue par des dirigeants déracinés.

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Lorgnette : Trump et Mueller

Le rapport Mueller a donc été rendu public et voici l’opposition au président Trump fort désappointée : il n’y a pas eu collusion ni même d’entrave directe à la justice.

Rendons d’abord hommage à cette démocratie américaine, capable de remettre en cause un président par une enquête publique et en même temps de reconnaître, à son terme, qu’il n’y a pas faute (même s’il y a bien des ambiguïtés). Non que Trump fût parfaitement honnête, non qu’il n’y eût des embrouilles, non que les Russes n’aient voulu influencer l’élection : mais rien en tout cas qui dépasse les limites et les pratiques.

Au grand dam des Démocrates. Car l’essentiel de leur discours politique depuis deux ans reposait sur « l’élection volée ». Or, D. Trump a gagné « à la régulière » (face à une mauvaise campagne d’une mauvaise candidate) et surtout, il manifeste une évolution radicale déjà démontrée par B. Obama : celle qui refuse la mainmise d’un établissement dictant ce qu’il faut dire et penser mais servant finalement les intérêts de quelques-uns. Et donc, l’aspiration à un vrai retour démocratique qui était passé de mode sous l’emprise de l’économisme (LV 88). La leçon donnée ne vaut-elle pas aussi pour l’Europe et la France !

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