Le Brexit aura peut-être lieu. Il manifeste tout d’abord une représentation britannique du destin commun, finalement différente de l’habituelle préférence pour le grand large énoncée par Churchill. Il y a un exceptionnalisme britannique et surtout une fierté de l’histoire anglaise au XXe siècle qui expliquent en grande partie la décision du Brexit. Notons que cette décision réveille des questions régionales compliquées (Écosse, Irlande du Nord) mais que Londres devrait trouver les moyens d’alliances fluides, peut-être plus adaptées au XXIe siècle. Le départ du Royaume-Uni n’ouvre pas la porte à d’importants développements en termes d’Europe de la défense et Paris aura intérêt à conserver l’entente cordiale qui a réussi il y a un siècle aux deux vieilles nations.
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L’Europe et la défense : le sujet a pris de nouvelles teintes à la suite du sommet de l’Alliance début juillet, pour le moins mitigé, mais aussi de l’initiative européenne d’intervention, projet proposé par la France en juin, suivi de la proposition par le président Macron, la semaine dernière, d’une «solidarité quasi-automatique» entre États européens en matière de défense. Faisons le point sur cette si mal nommée « Europe de la défense » avec C. Glock. JDOK
Le 25 juin 2018, neuf pays d’Europe signaient une lettre d’intention relative au lancement de l’Initiative européenne d’Intervention (IEI), projet novateur initié par la France, visant à développer avec quelques voisins « aptes militairement et volontaires politiquement » une culture stratégique et opérationnelle commune. Cette IEI se met en œuvre parallèlement au mécanisme de Coopération structurée permanente (CSP) qui, lui, a été adopté quelques mois plus tôt par l’UE – et qui réunit 25 des 27 États membres. Le lancement quasi-simultané de ces deux nouveaux outils de défense aux contours et perspectives différents, révèle les divergences fondamentales de vision stratégique entre les deux « poids lourds » militaires restants de l’UE – après départ du Royaume-Uni – que sont la France et l’Allemagne. D’une part, le haut degré d’ambition opérationnelle vers lequel la France veut tirer la politique de défense européenne ; de l’autre, la volonté intégratrice de l’Allemagne, sans finalité opérationnelle immédiate. Dès lors, vers quoi la défense européenne est-elle en train de s’orienter, entre un couple franco-allemand pas si harmonieux qu’il n’y paraît et un divorce du Royaume-Uni avec ses voisins européens qui n’en est pas vraiment un ? Continue reading « Europe de la Défense ou défense de l’Europe : quel(s) futur(s) possible(s) ? (C. Glock) »→
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