La Vigie n° 102 : Le SNU prend son temps – L’Ouzbékistan et le grand jeu – Lorgnette : reflux

Lettre La Vigie n°102- 10 octobre 2018. Nouvelle procédure !

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Le SNU prend son temps.

La mise au point du SNU est laborieuse, c’est que l’enjeu est d’importance puisqu’il vise à une resocialisation de la France pour renforcer la cohésion nationale. Pour atteindre cet objectif essentiel qui doit prendre sa place dans la formation des jeunes, il faut développer un système tout entier fondé sur un large parcours de préparation débouchant sur un appel à la responsabilité citoyenne à la majorité civile. Le développer et le mettre en œuvre prendra du temps.

Lien vers « Le SNU prend son temps« 

L’Ouzbékistan et le grand jeu

L’Asie centrale connaît des évolutions rapides, marquées notamment par le changement de cours en Ouzbékistan. En se réconciliant avec le Tadjikistan, en organisant un forum régional, en proposant une approche commune sur l’Afghanistan face à l’apparition des affiliés de l’État Islamique, Tachkent montre un dynamisme intéressant. Mais sans nul doute, même si le contrôle politique demeure vigoureux, l’Ouzbékistan cherche à relancer son économie et surtout à profiter du projet Chinois de nouvelles routes de la soie : pour Tachkent, cela consiste à renouer avec un passé glorieux qui durant plus d’un millénaire a assuré la prospérité de la région.

Lien vers « Ouzbékistan, le grand jeu« ,

Lorgnette :

Trois rapprochements entre frères ennemis, trois négociations méritent notre attention : entre Kosovo et Serbie, Éthiopie et Érythrée, entre les deux Corées. Trois situations de crise ouverte dans lesquelles la France a été impliquée et qui engagent ses intérêts stratégiques. On connaît la nouvelle donne inter-coréenne après le sommet de Singapour du 10 juin entre présidents américain et nord-coréen : le rapprochement se poursuit. Mais a-t-on observé, bien plus près de nous, la perspective esquissée entre Kosovars et Serbes : un échange de territoires avec rectification de frontières (l’échange de la région serbe au Nord de Mitrovica et la région Sud albanaise de la vallée du Présovo) pour solde de tout compte entre ces deux communautés qui se firent la guerre ? Nouvelle forme d’épuration ethnique ? Ouverture de la boite de Pandore balkanique ? Plus loin, en Mer rouge, l’Éthiopie se désenclave économiquement en nouant avec l’Érythrée un accord de paix et d’amitié. Les investisseurs affluent et la carte de la Corne de l’Afrique se rationalise en s’apaisant. Qui l’eût dit il y a un an ? Qui eût également prédit l’accord Vatican-Chine ?

JDOK

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Photo crédit :  dalbera on Visual Hunt / CC BY

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L’Ouzbékistan et le grand jeu (LV 102)

L’Asie centrale connaît des évolutions rapides, marquées notamment par le changement de cours en Ouzbékistan. En se réconciliant avec le Tadjikistan, en organisant un forum régional, en proposant une approche commune sur l’Afghanistan face à l’apparition des affiliés de l’État Islamique, Tachkent montre un dynamisme intéressant. Mais sans nul doute, même si le contrôle politique demeure vigoureux, l’Ouzbékistan cherche à relancer son économie et surtout à profiter du projet Chinois de nouvelles routes de la soie : pour Tachkent, cela consiste à renouer avec un passé glorieux qui durant plus d’un millénaire a assuré la prospérité de la région.

Lien vers « Le SNU prend son temps« , autre article du numéro 102

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Nouveau joueur, mêmes techniques : les élections présidentielles en Ouzbékistan

Un de nos correspondants revient d’une mission en Ouzbékistan. Il nous en rapporte le texte publié ci-dessous, nous demandant de ne le signer que de ses initiales afin de permettre de futures missions en Asie Centrale. Il n’est en effet pas sans critiquer certains aspects de la « gouvernance » locale.  Merci à lui. La Vigie.

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Source

Sans grand surprise et à l’issue d’une campagne électorale sans relief, Shavkat Mirziyoyev, candidat du parti Libéral-Démocrate (Ozlidep), a été élu président de la République d’Ouzbékistan le 4 décembre 2016 avec 88,6% des suffrages exprimés et un taux de participation de 87,7% des quelques 21 millions d’électeurs ouzbèks. Ses « concurrents », représentant respectivement les partis XDP (Parti Démocratique du Peuple), Adolat (Justice) et Milliy Tiklanish (Renouveau National) se sont partagés les maigres miettes restantes. Les trois candidats à la présidentielle n’étaient présents que pour donner l’illusion du choix dans une élection courue d’avance : après avoir été « baptisé » en septembre 2016 à la suite du décès d’Islam Karimov, Shavkat Mirziyoyev a obtenu sa « confirmation » populaire le 4 décembre. Continue reading « Nouveau joueur, mêmes techniques : les élections présidentielles en Ouzbékistan »