La Vigie n° 176 : AUKUS : l’irrémédiable défiance | Milieu maritime : quels enjeux ? | Lorgnette : reflux islamiste au Maghreb

Lettre de La Vigie du 29 septembre 2021

AUKUS : l »irrémédiable défiance

L’affaire AUKUS n’est pas d’abord commerciale mais fondamentalement politique. La France a été non seulement bernée mais méprisée. Cela remet en question non seulement la fiabilité de nos alliances mais surtout celle des États-Unis dont l’amateurisme est patent. Les conséquences sont irrémédiables et la France doit remettre en cause bien des certitudes, que ce soit envers l’Alliance et surtout envers l’UE. Quant au concept d’Indo-pacifique, marqué par un concept obsolète d’endiguement de la Chine, il faut rapidement s’en démarquer et revenir à une politique asiatique équilibrée. Enfin, être plus rusé.

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Milieu maritime : quels enjeux ?

Après les “perspectives du milieu terrestre” pour l’armée de Terre (LV 175), voici les “enjeux du milieu maritime” pour la Marine nationale qui retrouve les grands espaces d’un déploiement sur les quatre fronts navals et stratégiques qui lui échoient et qui réclament de bien plus nombreux moyens. Une stratégie maritime intégrale de la France émerge comme une nouvelle ambition de la France pour le XXIe siècle.

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Lorgnette : Reflux islamiste au Maghreb

Le grand public suit peu ce qui se passe au Maghreb où pourtant, des évolutions marquantes se font jour. Ainsi, aux dernières élections législatives marocaines, le parti islamiste local (le PJD) a-t-il perdu largement de son influence. Alors qu’hier beaucoup voyaient une progression irrémédiable, voici que sonne son repli qu’on ne peut attribuer aux seules pressions du Palais.

De même, le coup de force cet été de Kaïs Saïed (LV 173) marque-t-il surtout l’échec d’Ennhadha, le parti islamiste qui a fait partie de tous les gouvernements depuis la révolution de jasmin de 2011. En Algérie enfin, les islamistes perdent peu à peu leurs postes et leur influence, tant auprès du pouvoir que de la population.

Le Maghreb connaît donc un mouvement général de désaffection envers l’islam politique. Cela ne signifie pas qu’il a disparu : simplement que sa dynamique de progrès s’est brisée et qu’il est considéré comme une option marginale, mais certainement plus inéluctable.

Pour autant, cela ne signifie pas que des alternatives crédibles sont en train d’émerger. Au contraire, voici le signe de populations profondément désabusées.  C’est tout aussi inquiétant.

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Crédit photo : Ambassade américaine en Australie

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