La dissuasion nucléaire suppose des signalements à l'adversaire désigné, aujourd'hui la Russie, sans pour autant changer dans l'urgence notre doctrine.
La dissuasion nucléaire suppose des signalements à l'adversaire désigné, aujourd'hui la Russie, sans pour autant changer dans l'urgence notre doctrine.
La carence de stratégie intérieure (anticipation, doctrine, formation, logistique) mène aux errances de sécurité que ne comble pas la communication illusoire.
Les récentes élections présidentielles en Pologne ont surpris les commentateurs occidentaux : voici encore un pays européen qui choisissait « l’illibéralisme », selon le concept inventé par Viktor Orban. Les Polonais ont en effet élu d’une courte tête Karol Nawrocki, un inconnu de 42 ans mais membre du PiS, le parti nationaliste. Le gouvernement pro-Européen de D. Tusk devra donc poursuivre la cohabitation, alors que les relations entre l’Union et la Pologne sont difficiles, notamment sur les questions d’État de droit mais aussi de société. La société polonaise est très clivée entre libéraux et nationaux et cela s’est reflété parfaitement dans les urnes.
Observons que ce type de résultat est très commun dans les pays sous ex-domination soviétique : Pologne, Hongrie, Slovaquie et, à peu de voix près, Roumanie. Paradoxalement, la question ukrainienne a pesé : les millions de réfugiés ukrainiens ont inquiété bien des Polonais. Les facteurs intérieurs ont donc pris le pas sur les considérations extérieures, malgré la guerre aux frontières.
Quant à l’Europe libérale, elle rencontre un nouvel échec.
JOVPN
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Le positionnement stratégique de l'Allemagne était ancré à l'Amérique. Le nouveau chancelier F. Merz semble montrer un changement sincère vers l'Europe.
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