Le dispositif ukrainien montre des signes de rupture localisés. Une voie diplomatique s’est ouverte : son succès est improbable mais il existe, ce qui est nouveau.
Général (2S) et docteur en science politique, chercheur en cyberstratégie, sécurité euro-atlantique, nucléaire et géopolitique. Auteur de 14 ouvrages et directeur de la collection « Cyberstratégie ».
Le dispositif ukrainien montre des signes de rupture localisés. Une voie diplomatique s’est ouverte : son succès est improbable mais il existe, ce qui est nouveau.
La situation militaire ukrainienne parait de plus en plus précaire avec de premiers combats dans les faubourgs de Pokrovsk. Le pessimisme s’accroît à Kiev.
La Russie a augmenté le volume de ses frappes dans la profondeur. Au contact, sa progression inexorable se poursuit. Sur la scène politique, l’Ukraine paraît de plus en plus abandonnée.
Si les progrès russes sont mesurés sur le terrain militaire, le désastre diplomatique du sommet de l’Otan donne un blanc-seing à Moscou pour continuer la guerre.
Légère intensification de la poussée russe sans que l’on puisse parler d’une grande offensive qui n’a pas débuté. Les Américains menacent de cesser leur implication diplomatique.
Après la réduction du saillant de Soudja, les Russes ont lentement repris leurs actions de grignotage. Sur le plan diplomatique, aucune avancée convaincante n’a été observée.
Ce billet ne reprendra pas tous les éléments du front mais se concentrera sur deux éléments : la chute de la poche de Soudja et le projet de cessez-le-feu temporaire.