Général (2S) et docteur en science politique, chercheur en cyberstratégie, sécurité euro-atlantique, nucléaire et géopolitique. Auteur de 14 ouvrages et directeur de la collection « Cyberstratégie ».
Le front craquèle un peu partout avec une situation ukrainienne toujours plus difficile. Les négociations semblent se dérouler, même si l’on n’en observe que de rares reflets difficiles à interpréter.
La progression russe se poursuit lentement avec Koupiansk en passe de tomber. Le monde se désintéresse de l’Ukraine. Avec l’automne, assistera-t-on à des changements de tactique ?
La progression russe se poursuit lentement. Les Mig 31 en Estonie et les drones au-dessus du Danemark indiquent un test russe de la résolution européenne alors que Trump a lâché l’Ukraine.
Net ralentissement de la poussée russe. L’affaire des drones sur la Pologne entraîne des conséquences mitigées. On ne sait rien des négociations en cours ni même si elles se poursuivent.
Le dispositif ukrainien montre des signes de rupture localisés. Une voie diplomatique s’est ouverte : son succès est improbable mais il existe, ce qui est nouveau.
La situation militaire ukrainienne parait de plus en plus précaire avec de premiers combats dans les faubourgs de Pokrovsk. Le pessimisme s’accroît à Kiev.
La Russie a augmenté le volume de ses frappes dans la profondeur. Au contact, sa progression inexorable se poursuit. Sur la scène politique, l’Ukraine paraît de plus en plus abandonnée.
Si les progrès russes sont mesurés sur le terrain militaire, le désastre diplomatique du sommet de l’Otan donne un blanc-seing à Moscou pour continuer la guerre.