La dissuasion nucléaire suppose des signalements à l'adversaire désigné, aujourd'hui la Russie, sans pour autant changer dans l'urgence notre doctrine.
Malgré la belle réussite de l’opération Toile d’araignée contre des bases russes, l’Ukraine rencontre des difficultés accrues sur le terrain. Les négociations ne servent à rien.
La Russie a probablement entamé son offensive de printemps. L’activité diplomatique ne sert qu’à nourrir les médias sans réelle recherche d’un accord. Tout se décidera sur le terrain.
La politique extérieure américaine de D. Trump peut être notamment expliquée par son appétit pour les ressources minières : Ukraine, Canada et Groenland l'illustrent.
Légère intensification de la poussée russe sans que l’on puisse parler d’une grande offensive qui n’a pas débuté. Les Américains menacent de cesser leur implication diplomatique.
Après la réduction du saillant de Soudja, les Russes ont lentement repris leurs actions de grignotage. Sur le plan diplomatique, aucune avancée convaincante n’a été observée.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, il y a trois ans, les discours de propagande se sont multipliés. Le général Olivier Kempf est l’un des analystes qui a résisté à cette tendance en France et qui a porté un regard lucide sur le conflit.
Ce billet ne reprendra pas tous les éléments du front mais se concentrera sur deux éléments : la chute de la poche de Soudja et le projet de cessez-le-feu temporaire.
Les Ukrainiens ont conduit quelques contre-attaques dans le Donbass, tandis que les Russes ont entrepris de réduire le saillant de Soudja. Sur le plan politique, l’abandon des Ukrainiens par Washington ferme les perspectives.