La Vigie 135 : L’Europe et son Sud | Le Brexit et la fin de l’UE | Lorgnette : Coronavirus : chinois ?

Lettre de La Vigie du 5 février 2020

L’Europe et son Sud

Longtemps considéré comme pré carré des pays européens méridionaux, le rivage du Sud de la Méditerranée et son hinterland deviennent aujourd’hui un enjeu qui concerne tous les pays européens, quels qu’ils soient. Seule une stratégie multilatérale à long terme permettra de résoudre les crises nombreuses de cette région qui menacent l’Europe.

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Le Brexit et la fin de l’UE

Le Brexit est donc entré dans la loi et un pays a, pour la première fois, quitté l’Union Européenne. Certes, il reste encore quelques mois de négociation pour régler les détails des relations futures mais l’essentiel est dit. L’UE perd bien plus qu’un 28ème de ses membres : outre la taille (population, PIB) ou la contribution au budget commun (qui aura des répercussions sur la solidarité envers les pays plus pauvres, souvent les derniers entrés), elle perd un acteur stratégique. Si le Royaume-Uni y perdra peut-être, l’UE voit avec son départ le commencement de la fin.

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Lorgnette : Coronavirus : chinois ?

L’épidémie de Coronavirus surprend l’observateur. Aussi bien pour son traitement en Chine, qui témoigne de la fébrilité du gouvernement alors que le rythme de croissance s’étiolait et que la reprise en main préalable voulait permettre au président Xi de mieux contrôler. La crise suscite un mécontentement populaire qu’il faut suivre avec attention, surtout si le pou-voir ne réussit pas à endiguer l’épidémie.

Accessoirement, on observe un mouvement massif de quarantaines : il s’agit de villages, de quartiers, de villes entières et même de pays, comme en témoigne la réduction drastique des relations avec la Chine et les fermetures des frontières. On peut y voir la nouvelle phase de la mondialisation, telle que nous la connaissons depuis dix ans : alors que les échanges se sont multipliés incroyablement (y compris de maladies), voici que la réaction aux effets négatifs réside dans la fermeture et le rapatriement local : ici protectionnisme, là isolement sanitaire d’un pays suspect. Le coronavirus est symbolique des temps géoéconomiques et au-delà, géopolitiques. Souhaitons que cette maladie soit contrôlée avant de tout contaminer.

JOCV

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Le Brexit et la fin de l’UE (LV 135)

Le Brexit est donc entré dans la loi et un pays a, pour la première fois, quitté l’Union Européenne. Certes, il reste encore quelques mois de négociation pour régler les détails des relations futures mais l’essentiel est dit. L’UE perd bien plus qu’un 28ème de ses membres : outre la taille (population, PIB) ou la contribution au budget commun (qui aura des répercussions sur la solidarité envers les pays plus pauvres, souvent les derniers entrés), elle perd un acteur stratégique. Si le Royaume-Uni y perdra peut-être, l’UE voit avec son départ le commencement de la fin.

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Bye-bye Brexit ? (Le Cadet 65)

Il n’aura fallu qu’un week-end de la Toussaint pour que les Brexiters les plus intransigeants, ceux prêts à se sacrifier pour la cause jusqu’au dernier Écossais, opèrent un spectaculaire empannage au lendemain d’une interview du président américain, le temps de prendre la mesure de l’amitié toute philanthropique que portent à l’Angleterre ses anciens colonists : si elle ne rompt pas totalement avec le Vieux Continent, avertit Trump, elle trouvera porte close et devra se passer d’un accord de libre-échange. La révélation récente des exigences américaines – que le Royaume Uni mette tout sur la table des négociations y compris le système de santé – a de quoi faire réfléchir les plus américanophiles – et contrairement aux idées reçues, les sujets de Sa Majesté en comptent assez peu. Plus question de jouer l’UE contre les USA et de faire monter les enchères. Mais entre se faire tondre comme un mouton des Shetland et que mort s’ensuive, ouse faire dévorer immédiatement par le loup, Londres a choisi la leçon de Brassens, de mourir pour une idée mais de mort lente. Vive l’Europe quand même, un pied dedans un pied dehors certes, mais plus question de No Deal.

D’autant que tout comme l’Écosse n’a aucune envie de se retrouver de nouveau seule dans son face à face pluriséculaire avec la paix des Gallois et celle des rois d’Angleterre, comme chantait de son côté Sardou, de même aucun insulaire n’a intérêt à discuter avec Trump sans solution de repli, ni envie de voir pillés les derniers atouts qui restent d’un demi-siècle de désindustrialisation. Il y a la City, me direz-vous. Mais combien de temps tiendra-t-elle face au rouleau compresseur américain, et aux appétits d’ogre d’une puissance improductive qui se sait en déclin. Répétition, qui plus est, d’une situation déjà vécue : la dernière fois que l’Angleterre s’est trouvée seule, à l’été 1940, elle dut se dépouiller au titre du Cash & Carry de tout son or, de la plupart de ses actifs coloniaux et d’une partie de ses confettis impériaux, avant que l’Amérique ne consente à l’aider dans son combat contre le nazisme, après huit longs mois de palinodies et de dérobades. Les mémoires de Churchill en témoignent amèrement.

Mais mauvais calcul également pour l’Amérique : à quoi, une fois quelle serait ravalée non pas simplement au rang de 51ème état mais à celui de 14ème colonie, pourrait bien lui servir la vieille Angleterre ? Les États-Unis ont d’autres affidés sur le continent surtout dans sa partie orientale, dans ces marches toujours dans la soumission à l’empire, qu’il souffle du Levant ou du Ponant. Ils n’ont pas davantage besoin de chevaux de Troie pour couler nos entreprises et siphonner nos brevets, Alstom hier, Latécoère demain. De leur côté les Anglais tiennent autant à leur Fish & Chips que les Écossais à leur panse de brebis farcie, et ni les uns ni les autres ne sont disposés à troquer nos bœufs de Salers contre du poulet chloré de Virginie. Le Grand Large n’est pas pour demain.

Le Cadet (n° 65)

LV 128 : Pourquoi L’Indo-Pacifique ? – Vers le calme au Moyen-Orient – Lorgnette : L’inéluctable Brexit

Lettre de La Vigie du  30 octobre 2019

Pourquoi l’Indo-Pacifique ?

En dix ans, le vocable Indo-Pacifique (IP) a quasiment supplanté celui d’Asie-Pacifique. Quelles sont les raisons de ce changement du cadre géographique des politiques étrangères des principaux acteurs ? Centre de gravité démographique et économique de la planète, l’IP deviendra t-il le prochain enjeu de l’affrontement entre Pékin et Washington ou l’espace de coopération, de liberté et de développement dont le plus grand nombre pourra bénéficier ? Pour éviter la marginalisation, la France et l’Europe se doivent de développer une vison globale et cohérente de l’IP assortie de projets  qui répondrons concrètement aux attentes des différentes sous régions.

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Vers le calme au Moyen Orient

Le Moyen-Orient a longtemps été polarisé autour de la question palestinienne, puis de la question djihadiste. Désormais, nous sommes dans une nouvelle phase, initiée dès avant l’arrivée de D. Trump au pouvoir. Que ce soit en Turquie, en Syrie et même en Arabie Séoudite, les politiques évoluent et l’on peut imaginer une région moins conflictuelle que ces dernières années.

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La Lorgnette : L’inéluctable Brexit

Bien peu sont ceux capables de suivre les détours de la politique euro-britannique autour du Brexit. Constatons cependant plusieurs choses. 1/ La stratégie européenne de bloquer à tout prix le Brexit a échoué. Notons que l’UE a en effet été en partie responsable du blocage. Jusqu’à peu, il n’y avait rien à négocier. Mais finalement, l’UE a négocié. 2/ Boris Johnson a remporté son pari, contredisant toutes les spéculations. Beaucoup s’attendaient à ce qu’il ne cherche qu’un no-deal, or il a réussi à négocier, rapidement et habilement, un accord certes imparfait, ce qui est la marque de tous les accords. 3/ Le Parlement britannique a joué un rôle déplaisant, entre blocage persistant et refus de la dissolution : en effet, une autre des réformes de D. Cameron fut d’introduire un seuil à la dissolution, ce qui bloque le système. 4/ L’ultime blocage mis en œuvre contre BoJo est destiné à le contrer lui, non l’accord, ce qui pourrait conduire à un no-deal qu’on cherchait précisément à éviter.

L’absurdité est bien un trait britannique.

Mais cela ne devrait pas entraver un Brexit désormais inéluctable. Il restera alors à apprécier le résultat, dans cinq ans ou plus.

JOCV

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Source photo : Fotoblend – Willfried Wende • Pegnitz/Deutschland •

Sauvons les huitres (Le Cadet n° 63)

Au lendemain de la bataille de Znaïm, l’Empereur se permit cette saillie demeurée célèbre : « Marmont, vous manœuvrez comme une huitre ! ». Aujourd’hui, il dirait « comme un Boris ». Car l’histoire réservera une place de choix à Cameron initiant par confort politique un référendum sur une question tirée aux dés, mais surtout à Johnson se prenant pour Cromwell et percutant de plein fouet le mur de Westminster sous les encouragements du visionnaire Trump : « Boris est un ami, il sait comment gagner. Ne vous inquiétez pas, ça va aller ». Boris vaincra parce qu’il est le plus fort. Que cette leçon d’inintelligence tactique permette au moins de réhabiliter les huitres : nous daubons sur Gamelin racrapoté en cinq jours, nos enfants rigoleront de Johnson scalpé en trois.

Comment ce petit caudillo a-t-il pu espérer un instant venir à bout de ce qu’il a fallu plusieurs siècles à ériger, le régime parlementaire, au prix de quelques bastilles et têtes couronnées ? Forcer la signature d’une très vieille dame à qui les compétitions de coucheries de ses petites brus prennent la tête, et ressusciter une prérogative monarchique dont on nous dit qu’elle est parfaitement constitutionnelle (mais la seconde dissolution de la Chambre par Charles X l’était tout autant), passe encore. Faire croire à tous les souveraino-populistes béats qu’on est le héraut du respect des urnes, alors qu’on n’a comme seul souci que de passer en force pour en remettre une couche de neo-thatchérisme et casser ce qui reste encore debout, est déjà plus culotté. Mais prendre les Communes pour un club de nigauds et aller jusqu’à faire honte aux huitres, voilà qui mérite de rester dans les annales. Tout a été fait de travers, jusqu’au calendrier qui laisse maintenant Johnson sans Parlement sur lequel s’appuyer, mais ligoté dans la malle au fond du lac. N’est pas Houdini qui veut !

On connait peu de rois, de généraux ou de ministres ayant aussi vite et aussi complètement, disons le mot en bon français, tout foiré. Si on voulait faire de la psychanalyse, on parlerait de pulsion d’autodestruction. Mettons plutôt ça sur le compte de la monstrueuse bêtise d’une génération de stratèges de bac à sable formés par des écoles de sciences politiques ineptes, dont il ne sort que des idéologues sans compétences et surtout sans savoir-faire, et qui se prennent pour Napoléon alors qu’ils ne savent même pas comment pointer un canon.

En souvenir de Jeanne, Montcalm et quelques amiraux, les larmes que je verse sur le Royaume Uni sont sans doute de crocodile. Mais pas seulement. Malraux disait que si la France est grande pour le monde, l’Angleterre n’est grande que pour elle-même. C’est injuste. Il y a quatre-vingts ans, les navires de la Royal Navy recevaient ce message : « Winston is back ! ». Les temps changent.

Le Cadet, n° 63

La Vigie n° 105 : Isolat Britannique | Finir les guerres | Lorgnette : Cyberpaix

Lettre La Vigie n°104- 21 novembre 2018. Nouvelle procédure !

Isolat britannique

Le Brexit aura peut-être lieu. Il manifeste tout d’abord une représentation britannique du destin commun, finalement différente de l’habituelle préférence pour le grand large énoncée par Churchill. Il y a un exceptionnalisme britannique et surtout une fierté de l’histoire anglaise au XXe siècle qui expliquent en grande partie la décision du Brexit. Notons que cette décision réveille des questions régionales compliquées (Écosse, Irlande du Nord) mais que Londres devrait trouver les moyens d’alliances fluides, peut-être plus adaptées au XXIe siècle. Le départ du Royaume-Uni n’ouvre pas la porte à d’importants développements en termes d’Europe de la défense et Paris aura intérêt à conserver l’entente cordiale qui a réussi il y a un siècle aux deux vieilles nations.

Lien vers Isolat britannique

Finir les Guerres

Voici un retour sur quelques guerres récentes menées par la France dont les conclusions l’ont marqué profondément ou qui ont mal fini pour n’avoir pas su établir de vraies paix durables: les deux guerres mondiales, la guerre d’Algérie, la guerre froide, les opérations au Mali.

Lien vers Finir les guerres

Lorgnette : cyberpaix

Lors du Forum de Paris, au lendemain du 11 novembre 2018, le Président de la République a proposé un accord mondial de cybersécurité. Ce pacte a réuni les signatures de 51 pays, 224 entreprises et 92 ONG. Voici donc un nouveau champ stratégique, le cyberespace. Il est entré dans nos vies de multiples façons (LV 83) et il défie bien de nos habitudes, notamment dans la gestion politique des affaires de la cité. Logiquement, les méthodes habituelles ne suffisent plus. On peut alors se féliciter de cette ambition mondiale et surtout de la diversité des signataires, qui signifie une nouvelle approche de la régulation publique.

Mais on peut trouver le texte bien léger et peu exécutoire (pour de multiples raisons). Constatons plutôt que d’emblée, son utilité est mise en doute : ainsi, les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Iran, Israël et la Corée du Nord n’ont pas signé l’accord. Il s’agit non seulement de pays parmi les plus puissants dans le cyberespace (notamment les États-Unis et la Chine) mais surtout des pays qui sont tous fortement mêlés à toutes les attaques des dernières décennies dans le cyberespace. Cela réduit d’autant la portée de ce pacte cyber !

JDOK

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Isolat britannique (LV 105)

Le Brexit aura peut-être lieu. Il manifeste tout d’abord une représentation britannique du destin commun, finalement différente de l’habituelle préférence pour le grand large énoncée par Churchill. Il y a un exceptionnalisme britannique et surtout une fierté de l’histoire anglaise au XXe siècle qui expliquent en grande partie la décision du Brexit. Notons que cette décision réveille des questions régionales compliquées (Écosse, Irlande du Nord) mais que Londres devrait trouver les moyens d’alliances fluides, peut-être plus adaptées au XXIe siècle. Le départ du Royaume-Uni n’ouvre pas la porte à d’importants développements en termes d’Europe de la défense et Paris aura intérêt à conserver l’entente cordiale qui a réussi il y a un siècle aux deux vieilles nations.

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Étude n° 8 : Où vont nos voisins européens ?

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Étude stratégique n° 8, du  5  mai 2018

Nous avions écrit une étude stratégique reprenant les avis de nos principaux voisins européens au sujet de la France (ES n°4 de novembre 2016). Ce tour d’horizon nous paraissait nécessaire avant l’élection présidentielle.Il nous a paru utile de retourner le regard et de regarder les horizons stratégiques de nos principaux voisins. Comme toujours, il en manquera. De même, les esprits sourcilleux s’étonneront de voir, dans cette revue titrée sur l’Europe, les États-Unis de M. Trump ou la Turquie : disons que nous préférons ce terme de grande Europe à la notion d’Occident qui nous semble encore plus malaisée.

On s’aperçoit de beaucoup de points communs : des démographies pas toujours solides, des économies qui repartent lentement, surtout des troubles politiques qui partout empoisonnent la vie publique et démontrent que le modèle hérité du XXe siècle est à bout de souffle. Cela entraîne des à-peu-près stratégiques qui sont patents.

Mais la tendance semble bien être le retour à des fondamentaux, ceux de l’intérêt national. C’est à la fois rassurant (car on raisonne sur des bases connues) et inquiétant (tant cela montre l’irréalisme de certaines postures actuelles). Là gît la source d’un vrai danger, d’autant plus vif qu’il est peu étudié.

Bonne lecture,

JDOK

SOMMAIRE

  • Où va l’Allemagne ?                                                                                                          p. 3
  • Où va le Royaume-Uni ?                                                                                                  p. 6
  • Où va Trump ?                                                                                                                   p. 9
  • Où va la Turquie ?                                                                                                             p. 12
  • Où va la Pologne ?                                                                                                             p. 15
  • Où va l’Italie ?                                                                                                                    p. 18
  • Europe, unité, régions                                                                                                      p. 21

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Défense de l’Europe post-Brexit : que veut le Royaume-Uni ? (C. Glock)

A la suite de notre numéro 71 (gratuit)  qui s’interrogeait sur le Royaume-Uni, une de nos lectrices,  jeune chercheuse, nous a envoyé cet article qui précise les relations franco-britanniques en matière de défense. Il s’agit d’une utile contribution dont nous la remercions. JDOK

Source

Suite au référendum du 23 juin 2016, le Royaume-Uni a invoqué le 29 mars dernier l’article 50 du Traité de Lisbonne, enclenchant ainsi concrètement la procédure de son retrait de l’Union européenne (UE). Comment envisage-t-il désormais ses échanges avec ses voisins européens en matière de Défense ? Plus particulièrement, la coopération bilatérale de défense Royaume-Uni/France, unique en Europe, va-t-elle s’affaiblir ou au contraire se renforcer ?

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N° 71 (gratuit) : Le maquis | Où va le Royaume-Uni ? |G5 Sahel

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Extrait des articles présents dans cette lettre :

Le maquis

Début 2016 , on avait bien perçu l’amorce d’un grand tournant (LV 33) puis relevé les ruptures qui suivirent (Brexit, Trump) et détecté le début du grand chambardement annoncé après la guerre froide (LV 59). Le dérapage redouté a bien eu lieu. Nous voilà dans un maquis où plus rien n’est assuré. Ce premier semestre 2017 ne nous a donc pas surpris. Pourtant surprise il y eut, ni stratégique, ni technologique mais, de fait, politique. Les peuples s’ingénient à déjouer nos pronostics avisés. Alors reprenons le chemin de la colline qui nous inspire (LV 58 bis) pour faire le point stratégique. À la Vigie, nous sommes d’abord soucieux de la sécurité de la France et de sa liberté d’action ; scrutons donc le panorama de sécurité du pays, ce qui change et ce qui reste, et ce qu’on peut, et donc doit, faire. […]

Où va le Royaume-Uni ?

La « surprise politique » est devenue la l’incarnation de la surprise stratégique. De ce point de vue, le Royaume-Uni dont nous interrogions en 2015 le déclin (LV 14) semble illustrer parfaitement cette affirmation, tant depuis trois ans les surprises n’ont cessé de s’y produire. Souvenez-vous : à l’automne 2014, l’Écosse renonce de justesse à l’indépendance lors d’un référendum dont tout le monde coryait qu’il ne laissait pas de place au doute. En mai 2015, D. Cameron dissout le Parlement, conformément aux mœurs politiques d’outre-Manche. On annonce un résultat serré mais les Conservateurs obtiennent finalement, à la surprise générale,  une majorité absolue leur évitant de nouer une alliance avec les Lib-Dém.

[…].

Lorgnette : G5 Sahel

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Source image :The Prime Minister's Office via VisualHunt

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