La Vigie n° 96 – 6 juin 2018 : La revanche des profondeurs- Divorce à l’italienne – Vu de la Lorgnette : Le Maître Hassner

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Lettre n° 96,  La Vigie du 6 juin 2018



La revanche des profondeurs

Dans les crises, le fond des choses se fait voir. Ainsi aujourd’hui la  fragile gouvernance mondiale est affectée par le retour en force des identités collectives et des ressorts profonds des peuples qui reprennent la main sur des États illégitimes, des démocraties confisquées ou des systèmes qui négligent leurs intérêts ou leur poids réel. Ainsi en va-t-il en Europe, aux États-Unis, en Russie et en Chine. Quelles leçons en tirer pour la France?

 

Divorce à l’italienne

Les élections italiennes ne constituent pas une menace populiste, comme certains se plaisent à les réduire. Elles sont une alternance démocratique qui vient rompre avec sept ans de gouvernements « techniques », inspirés par les règles de l’UE, et qui n’ont pas donné de résultats satisfaisants, que ce soit sur le plan économique ou sur la question des migrants. A force de clamer qu’il n’y a pas d’autre politique, de dire que la politique ne sert  à rien devant la raison économique et technocratique, on affaiblit la démocratie. Or, les peuples ont leur mot à dire, que cela nous plaise ou non.

 

Lorgnette :  Le Maître Hassner

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5 thoughts on “La Vigie n° 96 – 6 juin 2018 : La revanche des profondeurs- Divorce à l’italienne – Vu de la Lorgnette : Le Maître Hassner

  1. TB l’article de Ph Immarigeon comme le Cadet. Je suis aussi d’accord pour « la revanche des profondeurs » et « le divorce à l’italienne ». Le pb est que nos élites politiques et médiatiques qui pensent « politiquement correct » ne veulent pas l’entendre. Elles refusent d’entendre les peuples qu’elles qualifient du mot méprisant de populistes qui masque leur échec. J’attends avec intérêt les européennes…Bonne journée.

  2. Très bien votre N° 96, je pense cependant que vous n’insistez pas suffisamment sur l’élément déclencheur : l’immigration incontrôlée, le chacun pour soi dans le traitement du problème qui met l’Italie en première ligne, le laxisme des gouvernements précédents qui allait jusqu’à assurer le transport de faux naufragés, la complicité des ONG. Le problème est le même en France et le pouvoir actuel n’en a pas pris la mesure au risque de voir s’imposer un pouvoir « populiste ».
    Il y a longtemps que je prêche pour la dissolution de l’OTAN, l’abandon de la tutelle américaine contre laquelle il y a beau temps qu’on aurait du se révolter, comment peut on admettre les sanctions imposées à l’Europe pour l’éloigner de l’Iran. Egalement il faut se rapprocher de la Russie, l’affaire de la Crimée est un fait acquis qu’il faut admettre ce qui n’a d’ailleurs aucune importance. Arrêtons de titiller Poutine sur ses limes, l’Ukraine état failli et mafieux, la Biélorussie, la Moldavie, la Géorgie, nous n’avons rien à y gagner et il faudra avoir un jour une politique étrangère s’appuyant sur nos intérêts et non sur les bons sentiments.Enfin réglons avec Bachar la guerre Syrienne, la résilience montre que son pouvoir n’est pas si contesté que l’on veut bien le dire.
    Malheureusement je crains que l’on ne puisse compter sur Macron pour redonner à la France son indépendance en particulier vis à vis de l’Allemagne, renvoyer Bruxelles dans ces buts et toute sa technostructure qui fait que nous ne sommes plus en démocratie.

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